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UN BANC AU BORD DU MONDE    création théâtrale   

    Compagnie Articulations            Collectif Turbulences      6 et 7/10 - 20h30

8/10 - 17h.

Salle du "23"

23 rue du Lazaret STRASBOURG

     LA COMPAGNIE ARTICULATIONS THEATRE

 

 Articulations est une compagnie professionnelle de théâtre créée en 1983 à Strasbourg. Elle a produit depuis lors une trentaine de spectacles. Certains ont été diffusés dans des salles de théâtre conventionnelles, d’autres dans des lieux non théâtraux (des appartements, des garages, des souterrains, des jardins, des galeries d’art…)

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Que la scène, où qu’elle soit, reste un endroit privilégié de réflexion du monde, qu’elle soit ce laboratoire pour la mise en scène de nos vies où l’acteur vient jouer-parler à ses semblables, ne pas fréquenter les autoroutes du répertoire mais s’aventurer vers le roman, le journal intime, voire les écrits théoriques : voilà pour les principales directions dramaturgiques qui orientent le travail d’Articulations

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Dans cette optique, la compagnie s’est intéressée entre-autre, à articuler le théâtre avec l’univers des sciences. : mise en scène de controverses scientifiques à travers la vie de savants connus et méconnus, voyage dans des théories scientifiques comme l’astronomie ou la neurobiologie, mise en scène d’expériences. Ces recherches ont pu se concrétiser en 9 spectacles, le plus souvent assortis de la création d’un texte original Notre but : proposer un théâtre qui ne soit pas mutilé, c’est à dire qui ne joue pas l’émotion contre l’intellection, le divertissement contre la profondeur, le populisme contre l’élitisme

 

 

            LES REALISATIONS

(mises en scène  en alternance : Martin Adamiec, Jean-Louis Béreaud, Jean-Jacques Mercier)

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1983/ La dernière bande de Samuel Beckett

          Solo de Samuel Beckett

          Agatha de Marguerite Duras

 

1984/Quand Don Juan (montage de textes sur le mythe de Don Juan)

         Papierage (spectacle burlesque en improvisation)

 

1985/ Le Monte- plats de Harold Pinter

 

1986/ Le poids du monde à partir de Peter Handke

Corpus transit FB (sur la peinture de Francis Bacon – textes de Jean-  Louis Béreaud et Marc Syren)

 

1988/ Invectives de Marc Syren

          Fragments d’un discours amoureux d’après Roland Barthes

 

1989/ Le fils de Christian Rullier

 

1990/ Hitler est vivant de Gunter Kunert

 

1992/ Bouvard et Pécuchet, adaptation de Flaubert

 

1993/ La pesée de l’esprit (texte de Jean Jacques Mercier)

 

1994/ La tanière de Botho Strauss

 

1995/ Les germes de la discorde (textes de Louis Pasteur et Félix Pouchet)

 

1996/ Le ciel des poètes (montage de textes sur l’astronomie)

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1997/ Entretiens sur la pluralité des mondes de Fontenelle

          Commande du Château du Haut-Koenigsbourg

 

1998/ Martiens médiums et comètes (textes de Camille Flammarion)

 

1999/ Le rêve de d’Alembert de Denis Diderot

 

2000/ Dans les labyrinthes du temps perdu (texte de Jean Jacques Mercier)

 

2001/ Un idée du tonnerre (Texte de Jean-Jacques Mercier)

          Commande du Musée Electropolis de Mulhouse

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2003/ Des mots et des mets (textes sur la gastronomie)

 

2005/ Un physicien disparaît (texte de Jean Jacques Mercier)

 

2007/ Jardins secrets (atelier d’écriture Ricardo Montserrat )

 

2009/ Débrayage de Rémi de Vos

 

2011/ Monsieur tout l’univers (solo sur les sciences)

 

2012/ La ménagerie de verre de Tennessie Williams

 

2013/ Une heure avec René Char

 

2013/ Lettre à Jean-Paul de Dadelsen

 

2014/ Le sens de la marche

         Scénographie de Jean-Louis Béreaud

          Martin et Nathan. Nathan et Martin. Semblables et différents. Ou peut-être ne font ils qu’un ? Un être, divisé et déchiré, cherchant sa place sur un banc, sa place dans son histoire, sa place « au monde ». Ils ont chacun environ soixante-cinq ans, un passé, une mémoire, une psychologie, des frustrations, des phantasmes. A eux deux, dans les petits gestes et attitudes du quotidien, ils vont mettre en perspective, une forme de vie en société, des enjeux, des pensées. A travers eux, le quotidien fait place aux références historiques, aux évènements, aux enjeux du monde et à la pensée philosophique. Sans théoriser et sans esprit de système, une pensée cherche son chemin pour vivre. Ce chemin se fraye à travers différents courants et concepts. Mais il n’est pas nécessaire et peut-être pas souhaitable de le comprendre, tant à fleur de peau, ils incarnent un monde en tension. Le pouvoir, ici le pouvoir des mots, est un enjeu d’existence. Jusqu’à la lutte ouverte.

Le cheminement de leur confrontation est chaotique, parfois repris en boucle, souvent en suspension et changements de cap. Comme une route toute en courbes, montées, descentes et virages en épingle.

A leur image, le dialogue se joue des styles : réaliste, poétique, humoristique voire burlesque, référentiel, gestuel.

La référence au théâtre vient traverser cette trajectoire. Le théâtre de la vérité et du simulacre. La représentation théâtrale de deux êtres en représentation, dans un monde narcissique qui se regarde impuissant.

Martin Adamiec

Dominique Zins

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